L’agriculture insulaire, des réalités parfois contraignantes
Le 12/03/2016

Aujourd’hui départ pour rencontrer un producteur de canne à sucre qui a diversifié son activité dans les fruits et légumes pour garantir son revenu : ananas, aubergine, patate douce, navet, tubercules aromatiques (curcumin, gingembre… ) le tout irrigué !
Une rencontre passionnante loin des visites « folkloriques », ici nous prenons conscience de la réalité quotidienne d’un agriculteur dans les DOM TOM. Des normes européennes très contraignantes qui le limitent le développement de son activité alors qu’il répond aux besoins alimentaires de l’île. En parallèle le marché ambulant du bord de route qui participe à l’image de la Guadeloupe n’est absolument pas contrôlé.
Pourtant, cela reste une force de faire partie de l’Union Européenne car l’accès au marché américain est impossible, tout comme celui des îles voisines. La coopérative dont il fait partie assure l’approvisionnement à hauteur de 60 % du marché local, sachant que 4 producteurs de cette coopérative dont lui en assurent 80 %. Pourtant, la négociation avec les supermarchés reste très difficile, la concurrence des produits importés est là !
Une autre surprise pour nous, un budget important accordé à l’achat de 300 kg de poison contre les rats par an, en effet c’est une invasion qu’ils ont tenté de contrôler en introduisant la mangouste son prédateur mais ces deux derniers se sont reproduits ensemble !

Enfin, direction le parc des mamelles en pleine forêt tropicale. Ce parc a pour vocation la sauvegarde d’espèces : au choix, perroquets, singes, jaguar, puma, tortues et le fameux racoon ou raton laveur si vous préférez.
La journée se termine avec le soleil car la pluie était de la partie et nous pouvons ainsi profiter de la plage.

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