Un dernier jour vachement sucré !
Le 14/03/2016

Après avoir bouclé nos valises, direction la sucrerie Gardel, nous partons équipés de casques, charlottes et badges pour découvrir le trajet de la canne à sucre. On observe le va et vient des tracteurs John Deere 280 chevaux suivis de bennes 3 essieux qui portent plus de 40 T soit plus de 5000 T par jour. Les cannes sont broyées et imprégnées de leurs jus, puis le vesou est chauffé, clarifié puis centrifugé pour déclencher la cristallisation et enfin séché. Le sucre est stocké en vrac ou en big bag pour être exporté, il faut compter 12 heures pour réaliser tout le process et une tonne de canne à sucre pour 100 kg de sucre.
Enfin, nous partons vers l’INRA qui est la plateforme tropicale d’expérimentation sur l’animal. Leur but est d’améliorer la sélection de la race Créole dans les différentes espèces bovins, ovins, caprins… Nous avons été quelque peu surpris par l’état sanitaire des animaux (boiterie, echtyma…). La pression du parasitisme est très forte notamment avec la tique sénégalaise qui peut causer la mort des animaux.
L’agriculture en Guadeloupe est plutôt vivrière ; il y a très peu voir pas du tout d’élevage professionnel. Les vaches pâturent au piquet c'est-à-dire attachées à un pieu sur les bords de route notamment. C’est un peu l’assurance vie de chaque famille. Concernant, les caprins appelés là-bas les cabris, ils sont de grandes valeurs quel que soit leurs âges : 170 € pour un poids vif de 35kg… pourtant il n’existe aucun élevage professionnel car le vol de ces animaux est une réalité très difficile. Pour eux cela représente 50 à 100 animaux par an !!

Et voilà notre voyage se termine, retour à la case départ, nous attendons Elodie avec impatience à la gare de Lyon avec quelques coups de soleil et de beaux souvenirs en plus !

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